Dynamiser un réseau microfluidique pour mieux le contrôler : des travaux d’ABTE publiés dans

D. J. Case, Y. Liu, I. Z. Kiss, J.-R. Angilella & A. E. Motter, Braess’s paradox and programmable behaviour in microfluidic networks, Nature 574, 647 (2019).

La microfluidique consiste à manipuler des écoulements de fluide dans de tout petits canaux, de volume inférieur au millionième de litre. Ces microcanaux se sont avérés très utiles depuis plusieurs décennies pour réaliser de véritables « laboratoires sur puces », dans lesquels circulent des fluides que l’on va utiliser pour transporter des molécules en solution ou des suspensions de petits objets de nature diverse (cellules biologiques, microparticules, etc.). Ils permettent ainsi de réaliser des opérations de transport, de mélange ou de séparation, d’un grand intérêt en génie chimique, en biologie ou en médecine (synthèse de molécules, tri cellulaire, identification d’agents biologiques, lecteur de glycémie, etc.). Cependant, les actions de contrôle de ces écoulements, comme la fermeture et l’ouverture d’une branche ou le changement de sens et de débit, reposent en général sur des parties fixes ou mobiles pilotées par des dispositifs extérieurs à la puce, ce qui constitue un sérieux frein au développement de cette technologie. Malgré d’actives recherches, on est encore loin de la microfluidique reconfigurable et programmable à souhait.

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Soutenance de thèse d’Héléna Alamil

Héléna Alamil a soutenu sa thèse intitulée « Etude de profils en adduits à l’ADN comme biomarqueurs potentiels d’exposition aux polluants aériens en milieu urbain dans une approche de type adductomique » le 23 octobre 2019 à l’Université Libanaise. Cette thèse en cotutelle Université Libanaise-Université de Caen-Normandie était dirigée par les Pr Zeina Dagher et Raphaël Delépée et co-encadrée par le Dr Mathilde Lechevrel.

Cette soutenance a donné lieu à un article dans le grand quotidien libanais l’Orient – LE JOUR.