Le laboratoire ABTE au FÊNO et dans le nouveau numéro de PRISME

Le laboratoire sera présent au Festival de l’Excellence Normande, le FÊNO, sur le stand du réseau COGITO, qui rassemble les acteurs et actrices de la culture scientifique, technique et industrielle en région. Venez nous rencontrer le dimanche 19 octobre à l’espace « A toutes jambes » au Parc des Expositions à Rouen. À cette occasion, venez (re)découvrir le Laboratorium Microlactis (lien), un dispositif de médiation scientifique original qui vous plongera dans le monde méconnu de la microbiodiversité. Cette installation interactive met en lumière une partie des travaux de recherche menés dans le cadre du projet MicroMILC.

Retrouvez également le projet Laboratorium microlactis dans le nouveau numéro du journal de la recherche PRISME : article disponible ici

Ces bactéries qui nous veulent du bien (Article dans PRISME 01/2025)

Face à la menace que la pollution plastique fait peser sur les écosystèmes, il est nécessaire de revenir au vivant, insiste Joël Bréard, professeur des universités en physique des matériaux du Laboratoire ABTE – revenir au territoire, à l’humain et à nos relations avec les microorganismes. C’est ainsi que nous pourrons limiter l’empreinte écologique de nos consommations et envisager des solutions véritablement soutenables. Article disponible ici

Dynamiser un réseau microfluidique pour mieux le contrôler : des travaux d’ABTE publiés dans

D. J. Case, Y. Liu, I. Z. Kiss, J.-R. Angilella & A. E. Motter, Braess’s paradox and programmable behaviour in microfluidic networks, Nature 574, 647 (2019).

La microfluidique consiste à manipuler des écoulements de fluide dans de tout petits canaux, de volume inférieur au millionième de litre. Ces microcanaux se sont avérés très utiles depuis plusieurs décennies pour réaliser de véritables « laboratoires sur puces », dans lesquels circulent des fluides que l’on va utiliser pour transporter des molécules en solution ou des suspensions de petits objets de nature diverse (cellules biologiques, microparticules, etc.). Ils permettent ainsi de réaliser des opérations de transport, de mélange ou de séparation, d’un grand intérêt en génie chimique, en biologie ou en médecine (synthèse de molécules, tri cellulaire, identification d’agents biologiques, lecteur de glycémie, etc.). Cependant, les actions de contrôle de ces écoulements, comme la fermeture et l’ouverture d’une branche ou le changement de sens et de débit, reposent en général sur des parties fixes ou mobiles pilotées par des dispositifs extérieurs à la puce, ce qui constitue un sérieux frein au développement de cette technologie. Malgré d’actives recherches, on est encore loin de la microfluidique reconfigurable et programmable à souhait.

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