Ces bactéries qui nous veulent du bien (Article dans PRISME 01/2025)

Face à la menace que la pollution plastique fait peser sur les écosystèmes, il est nécessaire de revenir au vivant, insiste Joël Bréard, professeur des universités en physique des matériaux du Laboratoire ABTE – revenir au territoire, à l’humain et à nos relations avec les microorganismes. C’est ainsi que nous pourrons limiter l’empreinte écologique de nos consommations et envisager des solutions véritablement soutenables. Article disponible ici

Dynamiser un réseau microfluidique pour mieux le contrôler : des travaux d’ABTE publiés dans

D. J. Case, Y. Liu, I. Z. Kiss, J.-R. Angilella & A. E. Motter, Braess’s paradox and programmable behaviour in microfluidic networks, Nature 574, 647 (2019).

La microfluidique consiste à manipuler des écoulements de fluide dans de tout petits canaux, de volume inférieur au millionième de litre. Ces microcanaux se sont avérés très utiles depuis plusieurs décennies pour réaliser de véritables « laboratoires sur puces », dans lesquels circulent des fluides que l’on va utiliser pour transporter des molécules en solution ou des suspensions de petits objets de nature diverse (cellules biologiques, microparticules, etc.). Ils permettent ainsi de réaliser des opérations de transport, de mélange ou de séparation, d’un grand intérêt en génie chimique, en biologie ou en médecine (synthèse de molécules, tri cellulaire, identification d’agents biologiques, lecteur de glycémie, etc.). Cependant, les actions de contrôle de ces écoulements, comme la fermeture et l’ouverture d’une branche ou le changement de sens et de débit, reposent en général sur des parties fixes ou mobiles pilotées par des dispositifs extérieurs à la puce, ce qui constitue un sérieux frein au développement de cette technologie. Malgré d’actives recherches, on est encore loin de la microfluidique reconfigurable et programmable à souhait.

Lire la suite ici.